Le Bachelor saison 6

Mesdemoiselles, vous êtes célibataire ? Messieurs, vous voulez juste vous rincer l’œil ? La saison six du Bachelor, le gentleman célibataire recommence sur la chaîne NT1 après quelques années d’attente. Cette téléréalité, venue des pays anglophones, est surtout présente à l’étranger. En France, le programme a connu des hauts et des bas, en changeant de chaîne, en perdant des parts d’audimat puis revenant en force depuis 2013.

Le concept

Un célibataire cherche le grand amour. Forcément, il est jeune, beau, sportif, et riche car il a une bonne situation, en résumé la perfection faite homme J. Malheureusement, il n’a pas encore trouvé la femme idéale … Il va alors rencontrer vingt-deux jeunes et jolie prétendantes pour y remédier. Au fur et à mesure, il va les rencontrer, apprendre à les connaître, passer du temps avec chacune lors de soirées, sorties, voyages. Au fur et à mesure, il élimine des prétendantes lors de la cérémonie de la rose. Petite explication, la rose, symbole d’amour est distribuée aux jeunes femmes les plus appréciées, celles qui n’en n’ont pas quittent l’émission. Au final, il n’en restera que deux. Le jeune homme devra en choisir une ou même repartir seul. S’il le souhaite, il peut même demander la gagnante en mariage.

Les spécificités de cette année

Cette année encore, on a le droit à un accent qui fait craquer. Après le bel hidalgo Adriano et le beau gosse Paul du Sud-ouest, bienvenu au cliché de l’italien. Gian Marco est un chef d’entreprise dans la mode, qui écoute sa maman avant tout et qui a un petit coté macho. Il recherche la femme avec qui il pourra fonder une famille, bien entendu.

Coté prétendantes, comme d’habitude, on a de tout, majoritairement des bombes à la taille mannequin, habillées comme des Barbies, sans cerveau. Pour pimenter le show, on rajoute quelques personnalités volcaniques. Rien de nouveau sous le soleil.

Mon avis

Je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai regardé cette émission ce soir. C’est presque triste de voir ces jeunes femmes, souvent en quête de notoriété plus que du prince charmant, se crêper le chignon pour un gars qui n’en vaut pas la peine. On arrive parfois à se demander si les épisodes ne sont pas scénarisés à l’avance, tellement certaines phrases sont creuses. Les sentiments, les paroles semblent faux. A noter qu’aucun des couples formés lors des précédentes éditions n’a duré, ce qui montre bien le coté superficiel des choses.

Evidemment, c’est un jeu de téléréalité et je le sais. Cependant, j’ai en tête ce sentiment de voyeurisme pervers. En effet, plus il y a des rapprochements, une intimité qui se créé, plus la caméra est intrusive. De plus, la tristesse sur les visages des jeunes femmes rejetées, ou la jalousie des candidates qui doivent partager le même homme. Pourquoi vouloir se faire du mal à ce point-là ?

Au final, Le Bachelor est divertissant mais parfois devient pathétique. Je vous laisse juger par vous-même. Moi, je mets à cette émission la note de 5/10.